De la Dordogne à la Dune du Pilat

La Dordogne, rivière née au pied du Puy de Sancy de la Dore et de la Dorgne, court sur 472 kilomètres en direction de l'estuaire de la Gironde. Elle compte 10 villages classés parmi "Les Plus Beaux Villages de France".

http://lacorreze.com/regions/rivieres/la_dordogne.htm

7 heures 30 départ de la maison. Malgré les prévisions de conditions de circulation nous ne trouvons aucun problème jusqu'à l'heure du déjeuner. Ni plus loin de toutes façons.

À 15 heures nous arrivons à Chatenoy dans le Loiret, à La Petite Garenne, notre premier France Passion. Nous n'avons jamais adhéré à France Passion à ce jour.

La propriétaire des lieux est dans son magasin, qui est ouvert les vendredi et samedi de chaque semaine. C'est tout de suite un bon contact. Elle nous donne des infos sur le Loiret, les environs de la ferme. Il y a de quoi faire ici.

Munis d'un plan fourni par cette dame, nous partons faire une petite ballade.

Pas plutôt sortis de la ferme, nous remarquons cinq camping cars dans un pré. De l'autre côté du chemin des personnes  semblent préparer une fête. Nous disons bonjour et l'un d'eux vient au devant de nous. Il nous demande si nous sommes camping caristes. De là une conversation s'enchaîne. Il est président d'une association de camping caristes du Loiret. Ce week-end end ils font une fête en prévision de leur voyage annuel qui se passera en Irlande. Et il nous invite à venir boire l'apéritif le lendemain. Nous devons refuser l'invitation bien sympathique, car demain, tôt, nous prenons la direction d'Oradour Sur Glane.

Nous poursuivons notre chemin, quand j'aperçois la tête d'un animal qui est couché dans un fossé, et à l'ombre d'un arbre. Sur le coup je ne peux l'identifier. Il est marron comme l'environnement dans lequel il se trouve. Puis je reconnais la tête d'un chevreuil. Le temps de donner le plan à Marie, pour tenter de prendre une photo et de l'informer de ce qui se passe, le chevreuil se redresse et s'enfuit dans un champ de maïs.

Nous continuons notre ballade jusqu'au pont de Glanet qui enjambe le canal d'Orléans. Ce canal date du 17 ème siècle.

De retour à la ferme, nous rendons les quelques documents qui nous ont été confiés. Nous en profitons pour acheter des petits fromages de chèvre et une petite saucisse de volaille et de porc. Elle passe très bien.

Vers 8 heures nous quittons Chatenoy pour Oradour Sur Glane. Près de 300 kilomètres à parcourir. Une quarantaine de kilomètres avant Oradour nous quittons l'A20, qui est gratuite. Ce n'est que là que nous rencontrons quelques difficultés de circulation.

À Oradour les places sont très chères. Nous trouvons à nous garer près du parking du magasin Simply, juste derrière la station service.

Peu après arrivent des bretons du Finistère. Je profite d'un instant pour aller tailler une bavette avec le conducteur du cc.

Nous consacrons une partie de l'après-midi à la visite du village martyr et du cimetière. Une seule sépulture peu renfermer jusqu'à dix personnes. Nous avons trouvé cela impressionnant.

Pour ceux qui peuvent se demander quel est ce bidon tout rouillé. Il s'agit d'une pompe à essence, qui était toujours d'actualité au début des années 60. Et puis il y a cette masse grise sur laquelle est posée une tige en fer. Il s'agit de la cloche. Elle a fondu sous l'effet de la chaleur après que les nazis aient mis le feu à l'église.

Nous revenons par le village reconstruit.

Nous passons la nuit sur ce parking. Demain nous prenons la direction de Brantôme.

Avant de quitter Oradour, j'appelle un camping. Le Camping Puynadal à Brantôme. J'informe mon interlocuteur que je suis camping-cariste. Il me donne son tarif qui est de 10 euros plus 22 cts de taxe de séjour par personne. Nous avons accès à la piscine, au wifi entre autres. Que dire de plus.

http://www.camping-puynadal.com/

Nous partons pour son camping.

Arrivés à Brantôme il y a une fête avec défilé. Qui dit défilé dit déviation. Nous arrivons tout de même au camping. Le patron ancien camping-cariste est bien sympathique. Au final nous en prenons pour deux nuits. Nous nous garons sur l'aire naturelle.

Peu de temps après je découvre notre souci du moment. Le scooter ne démarre pas. Il y a de la batterie, c'est tout. Nous partirons à pied à Brantôme, visiter et voir la fête.

Joli village, belle abbaye, fête sympathique avec du folklore.

Après la visite de l'abbaye, nous visitons l'arrière de celle-ci, où les premiers moines ont vécu dans le lieu troglodyte. Ils ont sculpté dans la craie des scènes d'une incroyable finesse qui ont su résister au temps.

 Les trous carrés servaient à enfiler des poutres pour y construire ensuite un plancher.

Sur l'esplanade de nombreux artisans exposent. Une chose que de nombreux badauds n'ont certainement jamais vus. Ils se sont arrêtés pour regarder un attelage de vache tracter une charrette. Cela m'a ramené à mon enfance, en Lozère, plus exactement au hameau de Le Bruel près de Chanac. Un fermier utilisait quotidiennement un attelage de bœufs. Mais çà, c'était avant.

En arrivant au camping, nous remarquons la présence d'un camping car. Il s'agit de normands. Nous discutons un bon moment.

Après manger, il fait tellement bon, que nous restons jusqu'à 23 heures. Peut être verrons nous le loup garou.

Ce matin grâce matinée et petit déjeuner dehors.

L'après-midi nous allons à la piscine du camping. Pas très grande mais cela suffit. 

Avec Marie nous avons réussi à monter le scoot sur la remorque.

Nous n'avons pas fini de manger qu'il commence à pleuvoir. Il était prévu de la grêle et heureusement nous n'avons pas eu à la subir.

Vers 9 heures 30 nous prenons la direction de Périgueux. Dans un premier temps nous rendons chez le concessionnaire Piaggio. Un homme bien sympathique a trouvé rapidement la panne. Mon problème de batterie d'Albertville m'a poursuivi jusqu'ici. Il m'en prépare une neuve et demain il ne me restera qu'à aller la chercher.

Après les courses nous nous rendons à l'aire de service. Elle est grande et bien faite mais et oui il y a un mais. Celui qui ne veut faire que le plein et vidanger doit payer comme pour passer la nuit. Il n'est pas possible de faire le plein uniquement. Par contre l'aire est gravillonnée sur un genre de béton. Il y a des places pour les longs campings cars et il y un parking pour les remorques. Ça c'est bien. De plus les places sont suffisamment larges. Le camping car garé le long de la limite, permet de déballer sans gêner.

Nous avons passé une partie de l'après-midi à nous promener dans la vieille ville de Périgueux.

Nous passons par la cathédrale Saint Front. Il y a des très belles boiseries. Comme vous pouvez le voir sur la photo rapprochée de la robe de l'évêque, la finesse de la sculpture est magnifique.

Au retour nous plongeons dans nos bouquins.

Au soir nous remarquons que le réfrigérateur n'est pas vraiment frais.

Dans la matinée je prends le vélo de Marie et je vais récupérer ma batterie. Aussitôt montée, nous partons pour l'aire de service de Les Eyzies.

À un moment, un panneau nous indique le site troglodyte de La Roque Saint Christophe. Je suis déjà allé le voir. C'est plein de choses intéressantes. Nous trouvons facilement l'ads et une place où il n'y aura aucune manœuvre à faire.

Nous partons ensuite pour La Roque Saint Christophe. La visite est très intéressante.

http://www.roque-st-christophe.com/

En revenant, un autre site est indiqué par panneau. Il s'agit du site troglodytique de la madeleine.

http://www.la-madeleine-perigord.com/

De retour au camping car, nous ne pouvons que constater que la température dans le réfrigérateur a encore monté. Nous ne pouvons pas rester là. Une place de camping est disponible au camping "la ferme de Villeneuve" à Saint André d'Allas. Une fois arrivés les soucis continuent. Ma rallonge, malgré ses 30 mètres, n'est pas assez longue. Vincent le patron à la gentillesse de m'en prêter une, pour pouvoir me raccorder au secteur.

Cette journée harassante nous a fatigué nerveusement, à cause du réfrigérateur. Nous verrons bien demain.

http://www.fermedevilleneuve.com/

La première chose que je fais en me levant. Je tâte les glaçons mis à faire hier au soir. Ils sont durs. Un peu plus tard dans la matinée, ils deviennent blancs. Je sens que l'on est sauvé avec le frigo. Si nous ne l'avions pas autant rempli après nos courses de Périgueux nous n'aurions peut être pas eu ce problème.

Nous n'attendons plus qu'une chose. Que l'occupant de l'emplacement 52 parte, afin que nous prenions sa place suivant les indications du camping. Mais voilà, s'il devait partir pour 12 heures comme cela nous était indiqué, à 14 heures il n'a rien plié et il mange. Je fais appel au patron, et un autre emplacement nous est attribué.

En fait, la situation analysée, nous nous demandons si le service du camping n’a pas fait une erreur avec l’occupant de l’emplacement 52. Les jours suivants il sera toujours là.

L'après-midi se passe entre l'emplacement et la piscine. 

Un repas périgourdin est organisé par le camping. Le menu est très intéressant. Pour 15 euros nous avons eu du vin de noix à l'apéritif, une assiette avec du magret de canard fumé et des gésiers confis. Ensuite confit de canard avec de pommes de terre sarladaises, un fromage de chèvre de rocamadour et du gâteau aux noix. La bouteille de vin était à 3,5 euros. Rien à dire

Notre soirée d'hier s'est vraiment très bien passée. En attendant de percevoir notre ticket qui nous permettra de manger, nous faisons la connaissance d'un couple. Ticket en main nous allons nous asseoir. Et ce couple qui ne connaît personne nous demande pour se joindre à  nous, ce que nous ne refusons pas évidemment. Ensuite un autre couple, ne connaissant personne également s'assied à côté de nous. Au final nous sommes avec des bretons de Fougères et des charentais de La Rochelle. Ces derniers sont motards. Notre soirée s'est passée super bien et nous ne nous sommes absolument pas ennuyés. Les soirées de Vincent n’ont pas changé tout comme son père. Il est passé auprès de chaque convives et nous avons papoté un peu. Marie était plutôt étonnée d'une telle ambiance dans un camping. Ambiance familiale, beaucoup de clients sont habitués au lieu et se côtoient régulièrement. Chose que l'on ne rencontre plus sur la cote.

Après une petite matinée tranquille, l'après-midi nous partons à Sarlat. Heureusement que le scoot était là. La facilité pour se déplacer, et la simplicité pour trouver une place pour se garer.

Sarlat, ville médiévale est noire de monde. Mais surtout Sarlat est une ville périgourdine et pittoresque.

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez des renseignements supplémentaires sur l'église de Sarlat.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Sacerdos_de_Sarlat#Pr.C3.A9sentation

De retour au camping car, j'ai commencé à préparer notre départ du lendemain.

Vers 22 heures nous  passons au bar, dire au revoir à Vincent et à Mylène. Marie leur a fait part de sa satisfaction du camping avec son ambiance, chose que l'on ne connaît plus, et pour son repas. J'ai connu Vincent à une autre époque. Les voisins que j'ai eu à ce moment là viennent toujours au camping. Mylène, n'était qu'une employée et malgré les années c'est elle qui m'a reconnu.

Direction la Tour du Moulin à Sainte Nathalène. Il s'agit d'un moulin à huile de noix, évidemment. Nous prenons notre repas sur son parking. L'établissement n'ouvrant que le samedi après-midi. Malheureusement pour Marie elle ne verra pas la fabrication en réel de l'huile. Le moulin ne sera pas repris par les enfants. Et cette production artisanale qui pourrait encore fonctionner à plein régime, ne fabrique plus que pour leur magasin. Quand l'heure de la retraite sera arrivée, le moulin fermera.

Après un petit film qui décrit la fabrication de l'huile, depuis le ramassage des noix jusqu'à la mise en bouteille. Ensuite nous visitons le moulin. La partie essentiellement dans la fabrication, c'est le moment de la chauffe avant le broyage entre les meules de pierre.

http://www.moulindelatour.com/

Nous partons ensuite pour la commune de Salignac pour aller voir les jardins d'Eyrignac. Je n'en n'écris pas plus. Voilà quelques photos et un lien qui nous donneront peut-être l'envie d'y passer. A un endroit du parc nous arrivons dans l'espace des vœux. A la remise du ticket d'entrée, il nous est donné un ruban, qui peut être accroché à un arbre ou à un support dans le lieu des vœux.

http://www.eyrignac.com/fr/plan-virtuel.html

Nous partons ensuite pour Miers où nous passerons la nuit dans un france passion. Un tout petit village, accessible par de toutes petites routes. Le propriétaire des lieux a fait un très bon fléchage. Le temps et la température ne nous indique pas que nous sommes en août mais plutôt en novembre. La température est basse et du brouillard est présent. Nous prenons contact avec le propriétaire de la ferme. Nous lui prenons une boite de cou d'oie farcie au foie gras. Il nous propose de nous en donner qui est au réfrigérateur. Elle fera partie de notre repas du soir.

En début de mâtinée, j'appelle Michel, une vieille connaissance de travail. Il me propose de passer chez lui dans l'après midi. Nous prenons la direction de Saint Céré. Dans un premier temps nous allons à l'aire de service avant d'aller sur le parking juste à côté des pompiers. Il n'y a aucune interdiction pour y stationner et y passer éventuellement la nuit.

En début d'après-midi, je l'appelle. Il arrive à pied. Nous ne sommes qu'à trois cents mètres de chez lui. Il est accompagné de son fils que j'ai connu jeune ado. Nous ne nous sommes pas vus depuis 25 ans.

Au bout d'un moment que nous sommes chez lui, un invité arrive accompagné de sa femme. Guy ne me reconnaît pas. Encore un Guy. Et pour cause nous ne nous sommes pas revus depuis quasiment autant d'années qu'avec Michel. Ça me fait vraiment plaisir de les revoir. Après un bon moment passé chez Michel, Guy qui est camping-cariste, nous invite à passer chez lui. Au final, nous dînons ensemble, en se remémorant de vieux souvenirs.

Très bonne journée passée avec deux anciens collègues et leurs épouses.

Nous passons la nuit devant chez Guy.

 À 9 heures 30 nous partons pour le gouffre de Padirac, situé à 13 kilomètres. Après une heure de file d'attente nous attaquons la descente par l'escalier. Nous mangeons sur place avant de partir pour Rocamadour.

http://www.gouffre-de-padirac.com/#/fr

Arrivé sur un grand parking, près de Rocamadour, nous trouvons aucune difficulté à nous garer.

Alors que nous sommes sur une petite place du site, les visiteurs sont invités à une visite des chapelles et de la basilique. C'est très intéressant. Ce guide bénévole nous parle d'architecture, de l'évolution de Rocamadour et comment cette cité est venue à faire partie d'un lieu très catholique.

Après une après midi chargée en dénivelé nous retrouvons Jolly Jumper.

Alors que Marie se plonge dans son livre et que je fais mon compte rendu journalier pour le blog, le voisin se cale. Il est aux environs de 19 heures.

D'un mot en vient un autre et, mais non nous n'allons pas nous prendre le choux. Nous prenons l'apéro. Ils nous font goutter à de l’absinthe qu'ils achètent en suisse. Cela fait penser à l'ouzo cet apéritif grecque.  Il s'agit de jurassiens de Pontarlier. On se quitte vers 22 heures.

Vers 10 heures nous prenons la direction de Domme, classé parmi les plus beaux villages de France. Nous arrivons à trouver le parking des campings cars et des cars, où se mêlent évidemment des voitures. Je vois une place, mais un camping car attend pour partir. Comme par hasard il s'agit de Bretons. Je les laisse partir, mais le passager descend et me donne son ticket de stationnement valable jusqu'à 19 heures. Évidemment "vous êtes d'où". La gacilly qu'il me répond mais nous n'avons pas trop le temps de discuter. Avec mon habitude de lire les plaques d'immatriculation, je vois beaucoup de Bretons sur la route.

L'après-midi nous visitons Domme. À l'Office de tourisme on trouve un plan avec un itinéraire, qui nous mène autour de Domme. Le centre du village est très touristique avec ses boutiques, que j'appelle des pièges à touristes.

Notre visite terminée nous partons pour le France Passion que nous avons trouvé sur Saint Vincent de Cosse.. Nous avons bien des difficultés pour le trouver. Il s'agit en faite d'un restaurant et d'un départ de canoë. Le parking est rempli d'une trentaine de camping cars auxquels les voitures se mêlent. Où est la tranquillité ? Nous partons vers La Roque Gageac où nous avons vu en passant un parking pour camping-car avec services pour 12 euros. Tant qu'à acheter quelque chose chez le FP on préfère mettre 12 euros, où, en plus nous pourrons faire de la logistique. Mais çà, chacun son avis.

Le parking est plein. Le camping et l'aire sont la propriété de la même personne. Nous allons au camping pour 17 euros. Le camping est au bord de la Dordogne. Depuis la rivière on voit La Roque Gageac.

Le rectangle bleu est la piscine du camping.

Nous finissons l'après-midi dehors, le nez dans notre bouquin.

Vers 19 heures des montgolfières nous survolent. Elles décollent depuis le château de Beynac.

 Après un matinée tranquille, nous partons en scooter pour La Roque Gageac. Il n'y a rien à dire tant c'est joli.

http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/la-roque-gageac-0

Parmi ces petites rues très pentues, nous empruntons une ruelle qui fait penser à un jardin exotique.

La petite église est en fait l'ancienne chapelle du château de La Roque Gageac. Eglise romane elle date du 12 ème siècle. Le seigneur de La Roque Gageac est au moyen âge abbé puis évêque de Sarlat. Je n'ai jamais vu de si petite chaire dans une église.

Sur la Dordogne les gabarres ne désemplissent pas.

Un couple de chardonnerets en plein casse croûte se laisse admirer.

Notre visite terminée je propose à Marie de nous rendre à Beynac. En scooter il n'y en aura pas pour longtemps.

 http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/beynac-et-cazenac-0

Par les toutes petites rues nous montons jusqu'au château. La montée est raide mais cela en vaut la peine. Tout est beau.

Si certaines maisons ont le toit recouvert de lauzes, d'autres n'ont que le bas du toit en lauzes. Il y a même des aérations pour le grenier faites en lauze.

Nous surprenons un peintre en plein travail.

Malgré la chaleur et un fort dénivelé il y a énormément de monde pour visiter ces lieux chargés d'histoire. 

De retour au camping nous prenons un peu de temps en attendant que la plage du camping se vide un peu et que le nombre de canoës diminuent.

Nous nous y rendons ensuite, Marie avec son matelas de plage et moi avec mon lancer. L'eau est chaude et claire. Même si je suis revenu comme je suis allé, nous aurons passé un bon moment.

Nous quittons le camping en fin de matinée pour Bergerac. L'aire de service a changé de lieu. Une fois encore la connexion internet nous aide. L'aire est bien, c'est rare mais il faut le souligner. Une première aire en rond, permet un stationnement gratuit d'une journée. La borne de service est payante et installée sur le parking gratuit. Le second parking est payant.

Il n'y a rien à dire.

Aussitôt garés nous partons en scooter pour Bergerac

Nous nous garons près du centre ville. La ville grouille de monde. Il nous semble que si la ville est aussi touristique c'est plus par le nom du vin et par ce monsieur Bergerac. En fait ce dernier a tout juste mis les pieds à Bergerac d'après ce que l'on a pu voir. Une fois encore Sarlat domine en beauté.

Nous trouvons un circuit qui nous mène dans les rues du vieux Bergerac. L'église Notre Dame renferme de très jolies peintures. L'intérieur mêle à la fois l'ancien et le nouveau, mais cela ne choque pas.

Nous quittons Cyrano pour Sanguinet. Les vacanciers passant sur l'autoroute, sont bien en peine. Un bouchon de plusieurs kilomètres les ralentiront certainement pour de nombreuses heures.

En arrivant à l'aire du pavillon à Sanguinet quelle déception. C'est vrai il a plu, mais d'énormes trous je dirais sans exagérer de 10 bons centimètres de profondeur et dont certains font plus d'un mètre cinquante de diamètre jonchent le sol. Je fais demi et nous allons voir le parking des bardets. Là le chemin principal est boueux et ne permet pas à deux campings cars de se croiser, les branches des arbres sont basses et les espaces réduits. Il faut maintenant repartir en marche arrière. Je ne vois pas une branche trop basse et j'accroche un feu de gabarit. Une chance, ce n'est que le cabochon. C’est dommage nous étions au bord du lac. Du coup nous partons pour Biscarrosse Plage où nous trouvons de la place sur cet immense parking qui fait un peu camping sauvage.

Une fois installés nous allons jusqu'à l'océan. Le drapeau est rouge, mais quelques personnes osent se baigner.

Le parking est immense et sous les pins. A son entrée il y a la borne pour la maintenance. D'une façon générale c'est bien fait.

Hier soir et ce matin il a plu. À midi le soleil est là avec la chaleur.

Alors que nous sommes sur le point de partir nous entendons "BONJOUR LES 08". De ce fait je vais voir sur le chemin, et je reconnais le chauffeur qui n'est autre que Thierry, le responsable du magasin de moto, à qui j'ai acheté le scoot. On échange vite quelques mots, un camping car attend derrière.

Une fois tout rangé, nous partons pour la dune du Pila. De tout ce que Marie a pu lire, il est indiqué qu'il n'est pas possible de se garer. On verra bien.

Alors que l'on est à hauteur du camping de "la dune", célèbre sous le nom du camping "des flots bleus", il nous est impossible dans notre sens de circulation, de nous arrêter. Nous profitons d'un rond point pour revenir sur nos pas et nous trouvons notre bonheur.

Nous traversons le dit camping et nous trouvons un escalier, qui nous permet de monter la dune aux deux tiers. La dune ça se gagne. Mais en haut, quelle vue.

Après avoir usé nos yeux sur l'environnement, nous la quittons. Nous trouvons un FP à La Brède chez un vigneron, qui est absent. Nous sommes dans les vignes. C'est dommage qu'il ne soit pas là j'aurai aimé visiter son chais, même si je ne suis pas amateur de bordeaux.

Sur place il y a un camping car. Comme à mon habitude je regarde la plaque d'immatriculation même si maintenant cela ne reflète plus la réalité.Une fois installé, je sors dire bonjour, un homme étant sorti du camping car et semblant nous attendre. La conversation s'engage.Il s'agit d'un breton du Finistère. Au cours de la conversation il me confie avoir habité et travaillé à Pont Ste Maxence dans l'Oise. Nous avons habité l'un près de l'autre pendant des années.

Demain retour au camping de Vézac. La réservation est faite.

Tôt nous prenons la direction de Vézac. Nous nous arrêtons faire les dernières courses des vacances à la première grande surface.

Nous arrivons vers 12 heures 30 à Vézac. Il nous est attribué un emplacement juste à côté du sanitaire. Nous n'y resterons pas. Un autre emplacement loin du sanitaire nous est donné. Nous sommes en bordure de la Dordogne.

Nous profitons du soleil qui est revenu. En fin d'après-midi je vais pêcher un peu.

On ne pouvait pas dire que l'on était mal, c'est impossible.

Au réveil une nappe de brouillard recouvre la rivière. Elle se dissipe rapidement pour laisser place au soleil.

Dans la matinée je passe près du camping car de Pascal et de son épouse, des normands de l'orne. Ils acceptent l'invitation de passer pour midi au camping car. Nous avons leur connaissance lors de notre premier passage au camping. Après deux heures sympathiques, nous nous quittons.

 Nous passons l'après-midi sur le marché gastronomique à La Roque, que m'a indiqué Pascal. Le tour fût vite fait. Une fois de plus les commerçants prennent les gens pour des pigeons. Marie m'a informé du prix qui est de 45,80 euros le kilo de Beaufort, alors que je le paie à Lydia sur le marché d'Albertville moins de 18 euros le kilo.

Nous finissons la journée par une petite promenade le long de la Dordogne en amont de La Roque Gageac.

 Après manger, nous partons à pied pour le village de Castelnaud La Chapelle, qui est situé à quelques kilomètres du camping. Nous suivons une grande partie de la rivière avant de devoir suivre le long de la route. Castelnaud fait parti des plus beaux villages de France. Comme pour beaucoup de ces villages de Dordogne il faut grimper, mais chaque fois cela valait la peine.

http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/castelnaud-la-chapelle

http://www.tourisme-ceou.com/fr/rubrique/Castelnaud/b40d3ee7d7b274e883bdaa1455d843d6/

A la fontaine de la ville un gros crapaud se chauffe au soleil.

Sur le chemin du retour notre attention est attirée par des cris qui proviennent de la falaise. Le jardin de Marqueyssac surplombe la falaise et la vallée. Et voilà ce que nous avons vu une fois la photo prise. Il s'agit d'un circuit de via ferrata.

Ce matin nous allons à La Roque à pied. Nous n'en sommes qu'à un quart d'heure à pied. C'est un peu dangereux en raison de la largeur du trottoir qui fait tout juste vingt centimètres par moment, et à une abondante circulation.

Nous pensions revenir avec du foie gras. Vue son prix exorbitant nous n’en prendrons pas. Nous revenons les mains vides mais avec une réservation au restaurant pour ce soir.

En rentrant nous passons chez Pascal et Catherine qui nous ont invité à boire l'apéro avant leur départ de demain.

Nous passons l'après-midi à flâner.

Notre petite soirée au restaurant s'est passée à l'aplomb de la falaise qui s'illumine à la tombée de la nuit.

 Vers 10 heures 30 nos normands sont passés nous dire au revoir. Ils descendent sur Mimizan avant de rentrer.

L'après midi se passe dans l'amertume du départ de demain. J'ai ramassé quelques coquillages du lit de la Dordogne.

Il s'agit d'une espèce qui ressemble à la coque. Le lit de la rivière est jonché de coquilles vides. J'en ai trouvé quelques unes de pleines. Le propriétaire du camping n'a pu me donner de renseignements précis sur cette coque. Il m'a juste dit que les rats gondins en sont friands.

Levés d’un bon pied mais d’un mauvais œil, nous quittons le camping la logistique faite, à 9 heures.

Nous rejoindrons le FP de la journée. Il s’agit du parking d’une auberge, à Masbaraut Mérignat.

Les voitures des clients sont garées n’importe comment, le parking est très pentu.

Après être allés nous présenter à la patronne qui en fait était absente, nous avons pris notre repas et nous sommes partis pour un autre FP.

Il est plus proche de Guéret. Voyant qu’il n’y a qu’une place, j’appelle l’éleveur, c’est dans une ferme à Saint Léger Le Guéretois. Il me dit que l’on peut venir que toute façon il a de la place. Il fournit des indications supplémentaires sur son lieu de résidence.

Une indication était portée sur notre livre france passion. Une petite pente de 10% doit être prise pour pénétrer ou sortir de chez lui.

Tout s’est très bien passé, bon accueil etc. Après une dégustation de cidre pétillant, de jus de pommes et de gâteaux, nous sommes partis avec deux bouteilles de cidre et des gâteaux.

 Après une nuit passée très au calme il a fallu partir. Si j’ai pu descendre en marche arrière avec la remorque, ça n’a pas été facile de manœuvrer. Le pare choc arrière gauche était à 5 centimètres environ du sol. Il a fallu décrocher la remorque, faire plusieurs manœuvres à cause de cette pente à 10 %. Heureusement que Marie était là pour voir comment ça se passait derrière.

On y est arrivé sans casse.

Sur Guéret le plein de carburant est fait et nous voilà parti pour une nouvelle étape.

En cours de route Marie trouve un parking avec aire de service à priori gratuite. Elle a Gurgy(89) en bordure de l’Yonne. C’est vraiment sympa comme aire. En fait pour 7 euros nous avons le parking, l’électricité et l’eau, sans oublier la possibilité de vidanger.

Marie se plonge dans son bouquin au soleil et au bord de l’eau. Quand à moi je pêche un peu.

Une famille nombreuse de cygnes vient nous rendre visite. C'est bien sympa ici.

En milieu de matinée et entre deux averses, je range la rallonge, et nous accrochons la remorque.

La route se fait  sous la pluie, dans un climat morose. Les bonnes choses passent bien trop vite.

Nous arrivons en milieu d’après midi.