NOEL EN SAVOIE

Jeudi 18 décembre

Après une route tranquille, j'arrive à Le Deschaux, mon point de chute pour la nuit.

Vendredi 19 décembre.

Je ne sais pas si c'est le plaisirs de revoir enfants et petits enfants, mais je n'ai pas beaucoup dormi. Sachant que je ne pourrais pas me rendormir à cinq heures, je me lève et après une bonne douche je repars.

Aujourd’hui c'est la fête de l'école où sont mes petits enfants et je ne veux pas râter çà.

J'arrive à Albertville vers 10 heures 30.

En arrivant j'appelle Aurélie pour lui dire que je suis arrivé et nous nous donnons rendez vous devant l'école pour la sortir de midi. Angèle est vraiment contente de me voir.

En revenant au camping car, je suis klaxonné à un carrefour. C'est Greg qui rentre chez lui.

On se retrouve l'après midi. Entre les danses et les chansons les élèves sont heureux, c'est les vacances.

Lundi 22 décembre

Après manger, Greg vient me chercher avec Kelyan. Nous allons sur le stade où s'est déroulée l'ouverture des JO de 1992. Greg veut me montrer comment il arrive à manier son drone. Effectivement depuis qu'il l'a reçu il a bien appris à s'en servir. Il le fait se déplacer entre les poteaux du terrain de rugby. Ce petit appareil peut voler loin de son pilote. Mais les batteries n'ont pas une grande autonomie et nous devons repartir.

J'emmène Angèle au cinéma, voir Astérix en 3D. Cela n’intéressait pas  Kelyan, plus passionné par la console. 

En revenant nous empruntons les rues les plus illuminées et la boulangerie.

Mercredi 24 décembre

Ce soir c'est réveillon chez les beaux parents à Greg. Cela fait quelques années que Greg et moi, nous ne nous sommes pas retrouvés autour d'une table de réveillon.

Vers 22 heures, quelqu'un frappe à la porte. Malgré l'arrivée rapide des enfants, ils ne voient personne, mais plein de paquets sont là. Les derniers Noël j'avais vu mes petits déballés leurs cadeaux sur le film fait pas Greg mais là, c'est bien différent.....

Jeudi 25 décembre

Dans l'après midi, Aurélie , Greg et les petits viennent au camping car. 

Le Père Noël avait été convié à passer dans la maison à roulette. Et il est venu.

Angèle et Kelyan ont pu découvrir ce qui leur avait été commandé. Ils étaient heureux, et pas qu'eux.

Vendredi 26 décembre

Le repas de midi se passe avec Sébastien. C'est notre repas de Noël à nous.

Dans l'après midi nous partons chez Greg. La conversation dérive vers la météo. Après avoir consulté les différents sites, je prends la décision de partir. Il ne fera pas bon attendre dimanche soir, pire samedi pour partir, vu ce qu'ils annoncent.

Sébastien me ramène au camping car et je quitte Albertville.

J'arrive à Le Deschaux vers 23 heures. Après un rapide repas, je me couche.

A 2 heures je jette un œil dehors. Il neige. La route est recouverte mais ce n'est pas encore blanc. 

A 5 heures, tout est blanc. En prenant mon petit déjeuner je me mets à penser sur l'état de la route. En moins de 10 minutes je suis prêts. Le moteur chauffe, et je parts.

Jusqu'à Champlitte çà roule, doucement mais çà roule. Alors que je suis à hauteur du lieu-dit Piémont, je vois au loin les warning d'un semi remorque. Il ne fait aucun doute qu'il est bloqué. A partir de Champlitte la route monte. Ce n'est pas les alpes, mais quand la route n'est pas déneigée, ce n'est pas simple.

Tout à coup je vois un chasse neige qui descend. Il s'arrêt à hauteur de la semi. Pourvu qu'il reprenne sa route. Je me trouve à une trentaine de mètres quand il démarre. La route est à deux voies montantes, une voie descendante. Je suis obligé de passer sur la voie du milieu pour dépasser le camion. Le camping car patine, zig zag. Je me mets totalement à gauche, là où est passé le chasse neige. La semi dépassée je dois revenir sur la voie de droite. Nouveau patinage, etc, etc. Une fois sur la voie de droite, cela va mieux mais je ne suis pas encore en haut de cette côte.

Arrive bien plus tard le village de Cherrey et sa montée. Mais que fait la DDE. La route est à peine dégagée. Je ne demande pas de tapis rouge, mais tout de même. A une vingtaine de mètres du haut de la côte, je ne peux plus avancer. La chaussée, qui est à deux voies, est séparée par un terre plein. Je dois reculer pour laisser le passage.


Au bout d'un moment, vu le nombre de voitures qui sont passées je fais une tentative qui est sans résultat. La pluie arrive, mais pas de véhicules de déneigement. Je décide une nouvelle tentative et j'arrive à monter. Pour faire 450 km j'ai mis 8 heures au lieu de 6.

Je suis content en arrivant.

Entre la batterie de la cellule que je dois changer, parce qu'elle ne tient plus la charge et la neige, j'ai plus tôt mal fini l'année.

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