DES ARDENNES A L'HERAULT EN PASSANT PAR L'ARDECHE ET LA LOZERE

REGION RHONES ALPES
REGION RHONES ALPES
ARDECHE
ARDECHE
LOZERE
LOZERE
LANGUEDOC ROUSSILLON
LANGUEDOC ROUSSILLON
BEZIERS
BEZIERS
Le contenu Google Maps ne s'affiche pas en raison de vos paramètres des cookies actuels. Cliquez sur la politique d'utilisation des cookies (Fonctionnels) pour accepter la politique d'utilisation des cookies de Google Maps et visualiser le contenu. Pour plus d'informations, consultez la politique de confidentialité de Google Maps.

VENDREDI 1 AOÛT

Dix heures, départ pour Rozay En Brie, là où reposent mes parents.

Je m'arrête en cours de route pour manger. Par rapport au lieu et à l'heure, je sais où je vais pouvoir me garer et être tranquille. 


Je prends mon temps et ne redémarre qu'une heure et demi plus tard. 


Avec le temps sec qui sévit sur la partie nord de la France, les fleurs ont un très grand besoin d'eau.

Je prends ensuite la direction de Bray Sur Seine. Je pense que je vais passer la nuit sur le quai en bordure de Seine.


Il fait 30 degrés dehors.

En arrivant, je vais faire un tour sur le quai. En lisant le panneau qui se trouve sur l'aire de service, j'apprends qu'il y a plus loin, un parking pour campings-cars.


Effectivement ce sera mieux que sur le quai. Je sais je critique. Une fois encore ceux qui ont pensé ce parking, n'ont pas pensé à la largeur. Une fois garé il n'est pas possible à un camping-car de se garer entre deux camping-cars correctement placés.

Appareil photos en bandoulière, je vais voir le jardin qui se trouve derrière les emplacements. C'est joliment fleuri. Avant d'arriver à la rivière, je traverse une partie boisée par de grands platanes. Ils doivent être vieux.

 

Je longe l'Yonne en direction de la piscine. De l'autre côté cela m'aurait amené vers le quai où accostent les péniches. Donc moins intéressant. En regardant dans l'eau il est impossible de ne pas voir les gros gardons.

Au bout d'un moment je fais demi tour, et je rentre au camping car.

SAMEDI 2 AOÛT

Après une fin de nuit quelque peu agitée suite à un orage, le temps n'est pas ce qui était prévu. Le ciel est couvert et le soleil perce timidement le plafond.

 

Aujourd'hui je mange chez un neveu de mon grand père. Nous nous sommes connus en faisant mon arbre généalogique. Il y a un moment que nous ne nous sommes pas vus. Je pense que nous avons beaucoup de choses à nous dire.

  

En fin d'après-midi je parts pour Pont Sur Yonne. Demain matin il y a le marché, et je ne peux pas le laisser passer. Si le Beaufort est un de mes péchés mignons, il y a la mortadelle de cheval. Je suis tombé dedans dès mon plus jeune âge, et il s'agit d'une denrée rare. Alors.......

DIMANCHE 3 AOÛT

Après un début de nuit un peu agité en raison de la circulation, je me suis endormi d'un sommeil profond. Je n'ai pas entendu le semi remorque qui est venu se garer près du camping-car, cette nuit.

Comme prévu je suis allé au marché et ensuite je me suis garé sur le petit parking de la gendarmerie,à proximité du domicile de ma petite sœur.

 

L'après-midi et la fin de la journée ont passé tranquillement avec les souvenirs de notre cousine. 

LUNDI 4 AOÛT

Je passe sur le déroulement de cette journée.

 

Après avoir quitté ma sœur, je part à Pont Sur Yonne, où je devrais être plus au calme à l'entrée du camping de cette commune.

MARDI 5 AOÛT

A sept heures je quitte Pont. Alors que je suis arrêté au carrefour avant de tourner sur Sens, je vois que des campings-cars sont stationnés sur le parking près du marché. Chose à retenir.

 

Dans le courant de la matinée je m'arrête pour une petite pause.

 

A midi je suis à Bourg En Bresse, et je me rends sur le parking près de l'église. Un parking où de nombreux campings cars se garent.Pendant que je mange un fourgon aménagé se gare tout près de moi. Je regarde la plaque. Même si maintenant cela ne veut plus trop rien dire, je vois qu'il est immatriculé en Savoie. Avant de partir je vais voir les occupants. La plaque a été faite à Vouglans, près de Chambéry. Et si c'était les savoyards que l'on a vu à Dunkerque. Et bien non, mais le propriétaire m'apprend qu'il est Ardennais et originaire de Vouziers. Une fois encore mon envie de parler m'a amené à rencontrer une personne qui a un lien avec moi.

 

Avant d'arriver dans les gorges de la Balme il y a de nombreuses successions de virages. Elles sont toutes accompagnées de limitation de vitesse jusqu'à cinquante kilomètres heures. Toujours est il qu'en arrivant sur un panneau 50 je regarde instinctivement dans mon rétroviseur extérieur gauche. Je vois un scénic arrivant très vite. Je ne peux pas dire si il n'a pu se placer derrière moi. Mais je l'ai vu arriver très vite sur l'angle arrière gauche de Jolly Jumper. Je pense que pour ne pas me percuter le conducteur a tenté de passer en troisième position. Et oui, évidemment une voiture arrivait en sens inverse. Dans mon rétroviseur je pense qu'il est passé à environ dix centimètres de la carrosserie. Je le klaxonne, je lui fais des appels de phares. Il est obligé de rester derrière les deux voitures qui se trouvent à deux ou trois cents mètres de moi. Aussitôt qu'il peut, il double encore les voitures dans des conditions très dangereuses. Aucun mot ne peut qualifier une telle conduite.

 

J'arrive à Albertville à seize heures et je m'installe sur le parking que j'aime bien.

 

Je pense que la nuit sera bonne.

MERCREDI 6 AOÛT

Ce matin il faut penser à la logistique de Jolly Jumper et à faire quelques courses.

 

J'ai eu mon ami Bernard au téléphone. La période où je vais séjourner à Albertville est trop courte pour que nous puissions nous voir.

 

Alors que je fais la vaisselle Greg passe me voir avant d'aller travailler. Ensuite je vais voir les petits avec quelques surprises.

 

A dix neuf heures trente Marie me fait parvenir un sms pour m'informer qu'elle est arrivée. Vendredi on se retrouvera.

JEUDI 7 AOÛT

Ce matin, c'est jour de marché. Je passe voir Lydia la marchande de fromage, et le boucher. Après une semaine passée au Maghreb, Marie a besoin d'un bon steak. 

En voyant la voiture de Bernard je comprends qu'il est chez lui et je passe le voir.


A midi je vois Greg et sa famille.


Je passe l'après-midi avec Aurélie et les gamins. 


Le repas du soir se déroule avec Sébastien. 

VENDREDI 8 AOÛT

A huit heures j'écris à Marie. Elle est bien dans le train.


Ce matin c'est logistique et nettoyage. Je retrouve Marie au train de douze heures trente à Chambéry. 

 

Après avoir mangé nous partirons pour Charavines, petite commune située près d'un lac. Nous ne partirons que demain pour l'Ardèche afin de profiter du soleil. La météo prévoit de la pluie demain. 

Je pars pour Chambéry vers onze heures quinze. Je trouve une place pour me garer en attendant que le train de Marie arrive. Il a près de vingt minutes de retard. Bref...

 

Nous allons à l'aire de service de Chambéry où nous mangeons. Je propose à Marie de modifier un peu notre emploi du temps et de partir directement pour Balazuc. Nous y arrivons vers dix neuf heures trente. Il y a quelques campings cars sur le parking prévu pour les visiteurs du village. Vers vingt trois heures un très gros orage éclate mais il ne durera pas très longtemps.

SAMEDI 9 AOÛT

La matinée se passe à la visite de Balazuc classé parmi les plus beaux villages de France. http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/balazuc-0

Après manger nous partons pour Ruoms. Nous visitons la vieille ville qui est très médiévale.

Alors que nous sommes sur le chemin du retour vers le camping car, nous allons réserver une table dans le restaurant à l'enseigne Tradition et Co. Il m'a été conseillé par le magasin de pêche d'Albertville à l'enseigne La Truite Savoyarde. Nous ne sommes pas déçus. Rapport qualité prix nous sommes entièrement satisfaits.

DIMANCHE 10 AOÛT

Après une mauvaise nuit passée sur un parking en bordure de route à Ruoms, nous nous rendons au camping municipal de Ruoms, situé allée du stade.  Le prix pour une nuit est raisonnable. Nous nous présentons à l’accueil. Le responsable nous informe que nous pouvons occuper dès maintenant l'emplacement que nous avons réservé alors qu'il n'est pas encore dix heures. C'est une partie du camping très ombragée.

Nous passons l'après midi au bord de l’Ardèche qui est toute proche.

Le soir nous allons dans Ruoms. Le centre est tout proche du camping. Nous ne résistons pas à l'envie de déguster une glace dans un établissement dont le propriétaire  est issu de l'école de Le Notre. C'est tout dire.

 

Alors que nous rentrons la pluie arrive tout doucement. Un peu plus tard un orage éclate.

LUNDI 11 AOÛT

Avant de quitter le camping nous en profitons pour faire le plein d'eau et vidanger. Le gérant voit Marie et lui demande où sera notre prochaine destination. Elle l'en informe et c'est bien aimablement qu'il lui propose , si nous le désirons , de rester sur l'emplacement le temps de manger. Nous n'hésitons pas dans la mesure où le parking situé près du camping va être à nouveau équipé de limitateurs de hauteur. Hier soir, en allant à Ruoms, j'ai remarqué la présence de fourgons blancs. Je n'en dirai pas plus. Une fois encore nous devons, je dis nous, en pensant campings caristes, en subir les conséquences. Les limitateurs avaient été enlevés, et bien ils seront remis dès aujourd'hui d’après le gérant.

 

Ensuite nous nous rendons à Vallon Pont d'Arc au camping Les Mazes, un camping à la ferme. Nous sommes reçus par la mère du propriétaire, qui est une femme bien gentille. Nous avions tenté l'expérience du camping à la ferme l'an passé, mais cela ne nous avait pas emballé.

Pas plutôt arrivés, nous partons nous dégourdir les jambes au bord de la rivière sur laquelle nous irons faire une ballade en canoë demain.

MARDI 12 AOÛT

Un peu avant midi nous embarquons sur notre canoë pour une ballade de huit kilomètres. Le casse croûte est dans le sac. 

 

Peu de temps après nous trouvons un petit coin sympa pour manger. D'après ce que nous avons entendu, il y aurait jusqu'à deux milles canoë par jour sur l'Ardèche.

 

Après une bonne pause, nous repartons tranquillement. Nous devons être au point d'arrivée pour quinze heures. Tout à coup nous faisons face au Pont d'Arc. C'est un instant que Marie souhaitait vivre. Malgré être passé dessous par le passé,revoir ce paysage reste un moment magnifique.

 

Nous sommes restés un moment devant et dessous. Les pigeons et les hirondelles y ont fait de nombreux nids.

MERCREDI 13 AOÛT

Ce matin nous quittons le camping Les Mazes et sa grand mère. Nous prenons la direction de la grotte Aven d'Orgnac. De bonne heure le matin, il y a moins de monde sur les parkings comme partout.

A notre retour, nous avons manqués être coincés entre deux voitures alors qu'à l'arrière il y avait l'accès aux containers de tri. Et oui, en arrivant une voiture quitte le stationnement qu'elle avait pris derrière le camping car. 

 

Nous nous arrêtons à Orgnac qui est doté d'une petite aire de service, qui est gratuite. En parlant avec des campings caristes du Pas de Calais, nous apprennons que tout près  il y a un des plus beaux villages de france, Aiguèze. En effet le village surplombe l'Ardèche et il est bien joli. http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/aigueze

Nous partons ensuite pour la commune de Les Vans. Ne trouvant pas ce que nous cherchons nous continuons jusqu'à Villefort.

 

Villefort est une commune implantée près d'un lac artificiel, dû à un barrage hydraulique. Nous nous rendons au camping Le Lac. Il est tard et la circulation sur les routes de montagne n'est pas reposante. Nous décidons d'y faire halte malgré son prix et l'obligation de prendre l'électricité. La personne de l'accueil informe Marie que pour la vidange il suffit de vidanger sur l'emplacement. Du jamais entendu. C'est un camping trois étoiles et il n'y a même pas d'endroit pour vidanger.

JEUDI 14 AOÛT

Ce matin, petite promenade au bord du lac. Un sentier en fait le tour. Nous n'en faisons qu'un petit bout. De nombreux pêcheurs sont installés. L'eau est claire et les poissons sont près du bord et bien visibles.

 

Sur le parcours, nous passons devant une tour qui servait de prison. Il reste encore deux personnes.

Nous passons par l'accueil pour connaitre l'heure maximale de départ. On nous dit après manger. Personne ne se soucie de l'heure à laquelle on commence à manger.

Nous prenons la direction de Genholac et Le Pont de Monvert. La route est étroite, heureusement nous ne croisons qu'un camping car.

 

Le Pont de Monvert est un très joli village, qui mérite le détour. Un circuit découverte du village est à prendre à l'Office du Tourisme.

 

Pendant notre ballade, nous avons vu le jardin ci-dessous. Pour y accéder il y a un escalier qui se trouve en bas à droite de la photo. Et le jardinier ne peut faire autrement que d'utiliser un ascenseur dont on voit le poteau et deux câbles. Quand on aime on ne compte pas.

Les petites rues sont vraiment typiques. Le village est chargé d'histoire. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Pont-de-Montvert) .

De retour au camping car nous parlons avec des campings caristes de Romans (26). Comme nous ils ont eu de la chance en arrivant sur le parking le plus vaste de la commune. Ils ont pu se garer parmi les voitures. Le village attire énormément de monde.

VENDREDI 15 AOÛT

Vers neuf heures trente nous partons faire le circuit qui nous a été remis à l'office du tourisme.

 

Après une montée d'une heure sur la route, nous sommes accueillis par une pluie de très forte intensité. Le chapeau de pluie que je me suis acheté m'est bien utile.

 

Nous subissons une succession d’averses très fortes mais au final, à notre retour nos pantalons n'auront que le bas mouillé.

 

Alors que nous nous trouvons aux environs de la moitié du parcours, nous croisons des randonneurs dont certains suivent le chemin de Robert Louis de Stevenson (http://www.chemin-stevenson.org/) Quand on  parle de l’île  au trésor ou de Docteur Jekil et Mr. Hyde, il en est l'auteur. Ces randonneurs particuliers sont accompagnés d'un, voir deux ânes, en fonction du nombre de personnes dans la famille, et suivent ce fameux chemin.

 

Si le beau temps est loin d'être de la partie, le paysage et ce que nous pouvons voir nous font vite oublier la pluie .

Nous sommes de retour pour douze heures trente, l'estomac dans les talons.

Après un bon repas nous prenons la direction de Sainte Ennemie en Lozère.  

 

Comme nous l'avaient indiqué les Romanais, il est préférable de se garer à l'entrée de Ste Ennimie, classé parmi les plus villages de France. (http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/sainte-enimie-0) Alors que le GPS nous indique l'entrée de la commune à 865 mètres nous trouvons une place.

 

J'y suis venu avec mes parents il y a bien longtemps.

Sainte Ennimie est la sœur de Dagobert. (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nimie)

 

Comme nous l'avons déjà vu dans d'autres villages médiévaux, on voit sur la dernière photo parmi celles qui suivent, des pierres placées en travers du sol. Elles permettaient aux hommes poussant une brouette ou une charrette, de bloquer la ou les roues après la pierre et de poser la brouette. Celle-ci se trouvant calée par la pierre. Ainsi ils pouvaient faire une pause dans la rue en pente.

En quittant Ste Ennimie  nous hésitons à nous rendre au Point Sublime ou à aller à Chanac par les gorges du Tarn. Sur la carte la route du Point Sublime est bien plus petite et pas de la même couleur que la route des gorges du Tarn. Dans un mail de l'office du tourisme de Lozère, il m'a  été déconseillé de passer par les gorges, en raison de la largeur de la route. Au final on laisse le Point Sublime et on part par les gorges.

 

Nous rencontrons peu de voitures. Bien souvent il faut rouler au milieu de la chaussée pour ne pas que le toit du camping car touche la roche qui est en voûte au dessus de la route. Mais le paysage sublime en vaut la peine.

Nous quittons les gorges à Les Vignes. Avant d'arriver à Le Massegros, la route en lacets nous met face à des paysages chaque fois plus beaux les uns que les autres. 

Arrivés à Chanac nous trouvons le petit parking situé derrière l'église. Nous y passons la nuit, qui sera très calme.

SAMEDI 16 AOÛT

Nous visitons cette petite commune chargée d'histoire. Nous prenons du pain dans une minuscule boulangerie. La caisse enregistreuse est posée sur un vieux pétrin. Les lieux exigus renferment des odeurs de pains et de gâteaux traditionnels. 


Nous nous rendons en haut du village, sur les restes de ce qui a été un château.

N'étant pas très loin de Marvejols et de son aire de service, nous nous y rendons. Nous ne ferons que passer. Je vous laisse juge en regardant la photo.

Faisant face à une météo pas terrible et à un manque de température, nous partons pour l'Hérault, et plus précisément pour le Lac de Salagou, près de Clermont L'Hérault. Cela fait quelques jours que nous avons dû mettre le chauffage le matin.

 

L'autoroute A75 est gratuite jusqu'à Béziers sauf pour passer le viaduc de Millau. Cela nous fait gagner du temps. 

L’emplacement est bien situé et nous pouvons manger dehors, ce que nous n'avons pas pu faire depuis notre arrivée en Lozère. Nous arrivons au camping vers dix sept heures. Le soleil est là!!!

DIMANCHE 17 AOÛT

Après une nuit très calme et un début de matinée sans avoir à mettre le chauffage, je me lève à huit heures pour aller chercher le pain. Bien m'en a pris de me lever tôt, il y a déjà six personnes devant moi. Vers huit heures quarante la boulangère arrive. Derrière moi il y a maintenant une vingtaine de personnes. Voilà ma corvée du matin pour les quelques jours.

 

L'après midi nous partons pour une balade en vélo autour du lac. Sur un panneau nous avons pu voir différents circuits pédestres et pour VTT. Au bout d'un moment Marie abandonne, et quelques kilomètres plus loin, je fais demi tour. Certains endroits sont très techniques et nous ne sommes pas là pour nous briser quelque chose.

Je retrouve Marie sur la plage. Le site est un ancien lieu volcanique et le sol est composé d'un sable très rouge.

LUNDI 18 AOÛT

Nous décidons finalement de quitter le Lac de Salagou pour aller voir la mer. Cela me rappelle un sketch de Raymond Devos. Muni de la tablette et du téléphone, nous jetons notre dévolu entre un parking pour campings cars à Portiragnes ou un camping à prix raisonnable. Nous optons pour la première solution.  


Nous trouvons notre bonheur facilement grâce à park4nigth.com


Mais en arrivant, petit bémol, le portail est fermé à clé. Marie se renseigne auprès d'un camping cariste. Il lui donne le code du cadenas. Ensuite il faut se rendre rapidement à l'office du tourisme pour régler les soixante douze heures maximum autorisées. 


Grâce au vélo je suis rapidement de retour avec mon sésame en main. 

Nous sommes garés à côté d'un couple de la région parisienne, et plus exactement de Mennecy dans l'Essonne. La première rencontre est fort aimable et je sens que notre voisin est un peu comme moi, pas avare de paroles.

 

Désolé Christophe. Je ne sais pas pourquoi ton camping car a cette allure sur la photo.

 

L'après midi nous allons à la plage. Malgré la fin de la saison il y a encore du monde sur le sable.

 

Comme chaque soir nous prenons l'apéro et nos voisins arrivent. Nous leur proposons de se joindre à nous. Et là je retrouve l'ambiance camping des années quatre vingt. Cela fait quinze ans qu'ils sont campings caristes. Les parents de Christophe sont caravaniers depuis de très longues années. Nous parlons de beaucoup de choses concernant les aires de service, les campings, et la mentalité, qui a bien changé par rapport à ce qu'ils ont connu au début de leur vie  de camping cariste.  Et puis il y a Francine, son épouse qui a été primée au concours l’Épine, en inventant une "couche" pour chien, suite à des problèmes d'incontinence de leur chien. Son invention a été brevetée et il est possible d'obtenir le produit en allant sur www.niggoutte.fr

 

Le temps passe et nous nous quittons vers vingt deux heures.

 

Alors que nous sommes couchés un orage éclate. Et nous qui sommes venus jusque là pour le soleil.

MARDI 19 AOÛT

Ce matin nous allons faire un tour au marché local. Je me laisse aller pour de l'anchoïade. On en avait mangé à l'apéro au resto à Ruoms.

 

Cet après midi, c'est vélo jusqu'aux neuf écluses de Béziers par le canal du Midi. En arrivant à l'écluse de Portiragnes, je m'arrête pour attendre Marie. Quand elle arrive, une grand mère lui parle. Elle ne se sent pas bien. Elle a tous les signes de l' hypoglycémie. Des femmes viennent vers nous. L'une lui donne une barre chocolatée, Marie de l'eau. Marie fait le 112 et là on lui pose des questions à n'en plus finir. Une des femmes appelle la gardienne de l'écluse qui fait le 15 et rebelote, c'est questions après questions. On est informés qu'il y a un centre médical tout proche.Je m'y rends en vélo. Je me trouve en contact avec une réceptionniste et apparemment un médecin. Ils ne peuvent rien faire pour la dame. Il faut passer par le 15. Le comble est que lorsqu'ils sont confrontés à un problème au centre médial, il leur est posé le même type de questions.

 

De retour auprès de la dame, elle nous dit que nous pouvons continuer, que de toute façon elle n'est pas seule.

 

Près du canal, dans un étang nous apercevons des flamands roses.

ILe repas du soir se passe dans un restaurant au cœur de Portiragnes Plage.  Nous nous faisons plaisir avec des couteaux en persillades et des filets de rougets. Un vrai régal. Le restaurant La Paillote n'est pas au bord de l'eau, mais à côté de l'office de tourisme, et il vaut le détour.

MERCREDI 20 AOÛT

Matinée tranquille. Le vent fait chuter la température. C'est un avant goût pour demain, car nous quittons le sud pour le nord.


Après un moment passé sur la plage, court moment en raison du vent, nous allons nous promener dans les marais en partie asséchés.

A dix neuf heures nous retrouvons Francine et Christophe, pour répondre à leur invitation. Nous les quitterons trois heures après un bon moment. Ils sont vraiment sympas.

 JEUDI 21 AOÛT

A huit heures trente nous quittons le parking pour l'aire de service. Nous rattrapons l'A75 pour prendre la direction de Clermont Ferrand. Le temps gagner par l'autoroute nous permettra de flâner un peu le long du canal du Nivernais.

 

L'an passé nous en avons fait une partie mais nous n'étions pas partis du début. En arrivant à Decize nous continuons jusqu'à Cergy La Tour. 

 

Le parking pour les campings cars est contigu au camping. Nous ne sommes pas à l'écart du centre ville, mais les lieux semblent calmes, et nous sommes au bord du canal. 

VENDREDI 22 AOÛT

Après une nuit très calme, nous allons visiter ce village et plus particulièrement la vieille ville.L'écluse  que l'on peut voir depuis la route, est comme toutes celles que nous avons pu voir l'an dernier, très fleurie.

L'après midi nous enfourchons nos vélos et nous allons jusqu'à Panneçot, tout petit village en bordure du canal. Nous remarquons la présence d'un camping tout près du petit port. Cela ne semble pas mal pour une idée future.

 

De retour au camping car, je passe un moment à pêcher, pendant que Marie se plonge dans son livre.

 

Nous aurons bien profité de cette journée ensoleillée. 

SAMEDI 23 AOÛT

Départ en début de matinée pour Saint Florentin, dans l'Yonne.

 

En cours de route on s'arrête à Clamecy faire le plein de carburant, puis à Cravant pour Jolly Jumper. Nous profitons de cette pause pour faire le plein de notre ventre. Clamecy et Cravant, nous nous y sommes arrêtés l'année dernière en faisant le canal de Bourgogne et le le canal du Nivernais.

 

Vers quinze heures nous arrivons à Saint Florentin. Malgré une vitesse pas très élevée le soleil est arrivé après nous. 

DIMANCHE 24 AOUT

En milieu de matinée nous continuons notre route en direction de la maison où nous arrivons vers dix sept heures trente.

 

Partis depuis trois semaines, nous avons parcouru deux mille sept cents trente deux kilomètres.

Écrire commentaire

Commentaires: 0

Partagez votre site

DIVERS